CÔTES DE CLERMONT | ||||||||||
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Le Néolithique
Une sépulture du Néolithique ancien (5300 - 4550 av. J.-C.)
Le plus
vieux « clermontois » connu, âgé d'environ 7000 ans,
fut mis au jour en 1973 par Jean-Pierre Daugas
– à l'occasion de
travaux au lieu-dit du Creux-rouge, sur le bas du versant sud du
plateau des Côtes – sous la forme d'un sépulture par inhumation.
Le squelette, qui se trouvait en position repliée et couché sur son côté gauche, était celui d'un individu de sexe masculin, âgé d'environ 45 ans. Ce dernier avait de nombreuses pathologies et des dents très usées, la molaire inférieure comportant une grosse carie ! Un morceau de meule en granit et une hache en pierre (fibrolite) avaient été déposés au niveau de l'individu. Mais le fait le plus remarquable était la coloration artificielle rouge vif qui enveloppait le squelette. On peut penser à un rituel funéraire, cette coloration étant due à des sables feldspathiques présents à proximité (d'où le nom de Creux-rouge).
Un habitat du Néolithique final (2500
– 2300 av. J.-C.)
Pour cette
période très mal connue pour le Massif Central, une
occupation du site de Trémonteix
(bas du versant S/O du plateau des
Côtes) a été mise en évidence par Sylvie Saintot (Responsable INRAP),
lors de fouilles préventives réalisées en 2011.
Cette occupation se caractérisait par des aménagements en terrasses, un habitat (trous de poteaux, fosses-dépotoirs, chapes de foyers) et des aires spécialisées consacrées aux activités artisanales (transformation du silex, production d'outillage en os et en bois de cerf). Parmi les produits du silex, on peut signaler un racloir à encoches, des fragments de poignard, des grattoirs sur lame et une armature de flèche. Des vases et jarres en céramique ont également été découverts. Cependant, les éléments de mobilier les plus originaux sont les cuillères en terre cuite.
Carte Googleearth
indiquant les emplacements des découvertes néolithiques
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